Dans un décor de collines escarpées et de vallées spacieuses, Sahlma a mené une bataille difficile. Une charge pesait sur son petit corps alors que la jeune fille continuait à avancer. La préadolescente n’aurait pas dû travailler comme porteuse, un travail physiquement exigeant qui consistait à transporter des provisions, du sable et du bois de chauffage sur le flanc de la montagne. Elle n’aimait pas être porteuse. Mais comment faire autrement pour subvenir aux besoins de ses frères et sœur? La vie de Sahlma, comme son travail, était un combat.
Un désastre survient
Sahlma n’avait que 9 ans lorsqu’une catastrophe — sous la forme d’un tremblement de terre de magnitude 7,8 a frappé sa communauté en 2015. Avec leurs maisons réduites en décombres et leurs biens ensevelis, la famille de Sahlma et ses voisins ont lutté pour survivre. Les missionnaires de GFA et les travailleurs gouvernementaux ont distribué de la nourriture et des bâches pour s’abriter, ce qui a apporté un soulagement temporaire. Mais avec leur village en ruines, comment ces familles allaient-elles subvenir à leurs besoins?
Sahlma (sur la photo) a dû travailler comme porteuse, transportant des charges lourdes sur son dos sur un terrain accidenté, pour aider à subvenir aux besoins de ses frères et sœur.
Les parents de Sahlma ont pris une décision difficile : ils sont partis chercher du travail dans une ville voisine, laissant Sahlma, sa sœur et ses deux frères à la maison. Sahlma a assumé la charge de s’occuper de ses frères et sœur et de prendre soin du foyer. Bien que leurs parents leur envoyaient de l’argent, Sahlma avait du mal à acheter de la nourriture et à répondre à tous leurs besoins. Encore enfant, la jeune fille de 9 ans a commencé à travailler comme porteuse pour gagner plus d’argent.
Ce travail exigeait de Sahlma qu’elle traverse le terrain accidenté et les pentes abruptes de sa région montagneuse. Comme d’autres porteurs de la région, elle portait un panier chargé sur son dos, attaché par une sangle en travers de son front. En moyenne, les femmes qui travaillent comme porteuses dans la région de Sahlma portent 70 % de leur poids corporel.1
Selon une étude réalisée en 2007 et cosignée par Shannon Doocy de l’école de santé publique de Johns Hopkins Bloomberg, les enfants qui travaillent comme porteurs courent un plus grand risque de manquer l’école et sont exposés à des risques pour leur santé et leur sécurité. Par rapport aux enfants qui ne travaillent pas comme porteurs, les enfants porteurs ont un indice de masse corporelle nettement inférieur et sont presque deux fois plus susceptibles de souffrir d’anémie (30 % d’entre eux sont anémiques). Leur risque d’agression sexuelle était également 10 fois plus élevé. 91 % des enfants porteurs ont déclaré avoir « le sentiment que le portage a un impact négatif sur leur bien-être général ». Les auteurs de l’étude ont conclu que les enfants qui travaillent comme porteurs sont confrontés à des menaces pour leur santé émotionnelle et physique et pour leur éducation, ce qui peut réduire leurs chances de trouver un meilleur emploi à l’avenir et d’échapper à la pauvreté.2
En moyenne, les femmes qui travaillent comme porteuses dans la région de Sahlma portent 70 % de leur poids corporel.
Le village de Sahlma (sur la photo), niché dans une région vallonnée, a été presque entièrement détruit lors du tremblement de terre de 2015.
La pauvreté et le travail des enfants menaçaient la santé, l’éducation et l’avenir de Sahlma. Ses parents ont remarqué les conséquences de ce travail sur leur fille.
« Sahlma a perdu son visage souriant à cause du dur labeur de porteuse en montagne à un si jeune âge », ont-ils déclaré plus tard.
Mais si Sahlma ne travaillait pas, comment pourrait-elle manger, elle et ses frères et sœur? Ses parents essayaient de répondre aux besoins de leurs enfants mais n’y parvenaient pas, et Sahlma devait faire quelque chose pour subvenir aux besoins de ses frères et sœur.
Répandre des sourires
C’est alors que le personnel du programme de parrainage d’enfants de GFA World , qui était actif dans la ville voisine où les parents de Sahlma travaillaient, a entendu parler de la situation de Sahlma. Ce programme, conçu pour apporter de l’aide et de l’espoir aux enfants dans le besoin, ainsi qu’à leurs familles et communautés, pourrait améliorer les opportunités pour Sahlma et sa famille. Grâce à des solutions telles que l’éducation et la nourriture, le programme de parrainage d’enfants aiderait Sahlma à s’épanouir — et les bénéfices se répercuteraient sur sa famille.
Désireux d’aider la jeune fille qui travaillait à un âge bien trop précoce, le personnel a inscrit Sahlma au programme. Cela a permis d’alléger le fardeau financier de la famille en fournissant à Sahlma les frais de scolarité, les fournitures scolaires et des repas nutritifs. Sahlma n’avait plus besoin de travailler. Elle n’a plus eu à se battre pour acheter suffisamment de nourriture pour sa famille.
« Je mange de la nourriture si savoureuse ici », a déclaré Sahlma plus tard à propos du programme, les larmes aux yeux.
Finalement, Sahlma et ses frères et sœur ont pu déménager dans la ville où fonctionnait le programme de parrainage — et où vivaient ses parents. Comme Sahlma a continué à participer au programme, elle a reçu des soins, de l’amour et des encouragements, et elle est devenue intéressée et assidue dans ses études.
Grâce au programme de parrainage d’enfants de GFA World, Dieu a subvenu aux besoins de Sahlma (sur la photo) et l’a débarrassée d’un fardeau financier qui pesait sur elle et sa famille.
« Sahlma est une élève studieuse et attentive », a déclaré un membre du personnel.
Les parents de Sahlma ont continué à travailler dur dans l’agriculture pour joindre les deux bouts, mais ils sont reconnaissants au programme de parrainage d’enfants d’être intervenu pour aider à répondre à certains des besoins les plus importants de leurs enfants. Cela a allégé le poids des soucis dans leur cœur — et sur le dos de Sahlma.
L’avenir de Sahlma est maintenant plein d’espoir. Bien qu’elle avait autrefois peu de chances d’exceller à l’école et de poursuivre sa scolarité en raison d’une mauvaise nutrition et du travail des enfants, qui drainaient son énergie et son temps, elle excelle aujourd’hui à l’école et aime particulièrement les mathématiques et la lecture.
La jeune fille qui avait perdu son sourire a maintenant une étincelle dans les yeux, car elle aspire à faire des études et à entreprendre une carrière. Elle veut devenir assistante sociale pour aider les gens, en particulier les enfants dans le besoin, comme elle l’a été autrefois.
« Je veux apporter un sourire aux personnes qui souffrent », dit-elle.
Aidez-les à sortir du désespoir
Le programme de parrainage d’enfants de GFA World aide les enfants qui se trouvent dans des situations désespérées. En raison de la pauvreté, beaucoup de ces enfants n’ont pas une alimentation ou des vêtements adéquats, et ils ont peu de chances de poursuivre et de terminer leur scolarité. Ils peuvent, comme Sahlma, être poussés à travailler, à se marier ou à subir d’autres formes d’exploitation.
Le parrainage d’enfants apporte une aide pratique et un espoir durable à des enfants comme Sahlma et les autres élèves de son programme de parrainage (sur la photo), qui ont reçu des fournitures scolaires lors d’un événement organisé pendant la pandémie.
Les soins et le soutien offerts par le programme de parrainage répondent à des besoins vitaux dans les communautés d’enfants, rendant les enfants moins vulnérables à l’exploitation et les dotant d’outils, comme l’éducation et la formation, pour atteindre leurs objectifs dans la vie. Vous pouvez aider plus d’enfants à avoir la chance d’un avenir meilleur.
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