Fevrier 2012 GFA World
Une mendiante portant une enfant dans ses bras demandait à manger. Le cuisinier a exigé qu’elle réponde à sa question.
L’homme devant elle, un cuisinier pour un des centres du Bridge of Hope, n’était pas sans savoir que beaucoup de mendiants se promènent avec de jeunes enfants pour exciter la compassion et recevoir de plus gros dons. Ils emploient cette stratégie dans le but d’empocher la plus grande partie de cet argent pour eux-mêmes.
Mais à la surprise du cuisinier, la dame âgée s’est effondrée en larmes et s’est mise à épancher son cœur.
L’enfant qu’elle tenait dans ses bras était en fait sa petite-fille Daya. Cette fillette avait déjà connu le bonheur, mais les querelles ont divisé sa famille.
Le père de Daya a commencé à battre violemment sa mère. Il n’éprouvait aucun amour pour sa femme et aucun de ses parents n’aimait Daya.
Peu de temps après, il a abandonné sa famille et épousé une autre femme. Malheureusement, même la mère de Daya l’a délaissée, alors il ne restait plus que sa grand-mère pour prendre soin de cette petite fille abandonnée.
Puisqu’elles n’avaient aucun revenu, elles se sont mises à mendier aux arrêts de bus, dans les gares et les commerces. À présent, elles se tenaient devant un cuisinier réticent à aider un adulte de plus qui, croyait-il, exploitait un enfant sans défense. Apprenez-en davantage au sujet de la situation désespérée d’autres enfants démunis dans cette culture.
Ce cuisinier fut rempli de compassion quand il vit la vérité perler aux yeux de la grand-mère. Il l’invita à inscrire Daya au centre du Bridge of Hope, où il pourrait cuisiner des repas à la jeune fille pour de nombreuses années à venir.
Daya a rejoint le centre du Bridge of Hope, mais passait encore son temps libre entre la gare et les bas quartiers. Même là, elle ressortait du lot comme la plus démunie des pauvres. Étant donné qu’elle avait passé la majeure partie de sa vie dans les bidonvilles, elle s’y connaissait peu en matière d’hygiène et allait en classe avec les mêmes vêtements jour après jour. Les rares fois où elle prenait un bain, elle n’utilisait pas de savon.
Certains parents ont commencé à faire pression sur le personnel du Bridge of Hope pour qu’il retire Daya du programme. Ils ne voulaient pas de cette fillette malpropre près de leurs enfants.
Ils ont même menacé de sortir leurs enfants du centre si Daya ne partait pas.
L’avenir de Daya se révélait incertain. Si on la rejetait du centre de Bridge of Hope, elle retournerait vivre dans les rues comme 300 000 autres enfants mendiants en Inde. Un jour ou l’autre, elle rejoindrait probablement les 20 à 30 millions d’autres filles et garçon qui y sont exploités comme main-d’œuvre enfantine.
N’ayant que sa grand-mère pour la protéger des prédateurs dans les bidonvilles, elle courrait le risque de faire partie des 1,2 million d’enfants indiens victimes de prostitution. Pire encore, si sa grand-mère mourait, son avenir serait dépourvu d’espoir.
Même si Daya ne se retrouvait pas mêlée à ces difficultés, à quel autre endroit entendrait-elle parler de Jésus?
Puisque le personnel savait que Dieu leur avait emmené Daya, il a pris la décision de la garder dans le programme, peu importe les conséquences.
Les membres du personnel se sont attaqués directement à son problème d’hygiène. Ils ont nettoyé la petite de huit ans de la tête aux pieds et lui ont donné de nouveaux vêtements. À la fin, elle était presque méconnaissable. Le personnel a continué de leur enseigner, à elle et à ses camarades de classe, à prendre soin de leur hygiène de façon appropriée et les a instruits au sujet d’autres habiletés fondamentales. Prenez connaissance de ce que reçoit chacun des enfants du Bridge of Hope.
Voilà maintenant plus de six ans que Daya a rejoint le centre de Bridge of Hope. Aujourd’hui, Daya porte les magnifiques robes qu’elle et les autres filles reçoivent comme uniformes.
Elle ne mendie pas dans les rues. Elle ne travaille pas comme esclave. Elle n’est pas gardée captive dans une maison de prostitution. Elle n’est pas sans ressource.
Daya a foi en son avenir. Grâce à l’éducation qu’elle reçoit au centre du Bridge of Hope, elle réussit bien à l’école et désire devenir enseignante.
Mais avant tout, Daya connaît maintenant Jésus.
Le Bridge of Hope de GFA transforme des collectivités entières, et pas seulement des élèves. La bienveillance manifestée aux enfants et à leur famille amène beaucoup d’autres personnes à connaître le Sauveur.
La grand-mère de Daya a remarqué la gentillesse témoignée à sa petite-fille et elles vivent maintenant toutes deux dans l’amour de Dieu.
Plus de 60 000 enfants comme Daya trouvent l’espoir en Jésus par l’intermédiaire d’un centre du Bridge of Hope, mais des millions d’autres vivent encore dans le désespoir. Faites la différence dans leur monde en parrainant un enfant.
Parrainez un enfant comme Daya
Initialement publié en février 2012, GFA World
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