Une menace constante
La communauté que sert le pasteur Kagan souffre toute l’année du paludisme transmis par les moustiques. Au cœur de l’été et après la saison des pluies, les fièvres indiquant le paludisme sont particulièrement fréquentes. Les villageois qui ont les moyens de se faire soigner se rendent à l’hôpital privé le plus proche. Mais, selon le pasteur Kagan, environ 75 % de la communauté n’a pas les moyens de payer des soins médicaux de qualité.
L’option la plus simple est un petit centre médical local. Malheureusement, si les soins proposés dans cette clinique sont gratuits, les médicaments ne sont souvent pas très efficaces pour traiter le paludisme. La seule chose que les gens peuvent faire est de supporter la maladie et de soulager la douleur avec des remèdes naturels trouvés dans la jungle environnante.
La plupart du temps, les villageois ne font pas de test de dépistage du paludisme. Mais chaque année, les symptômes sont les mêmes : une forte fièvre, des frissons constants, et de fortes douleurs corporelles.
« Les gens pensent parfois qu’il s’agit d’une simple fièvre », partage le pasteur Kagan. « Parfois, les gens ne veulent pas non plus aller au centre médical qui se trouve à proximité ».
Cependant, la vie ne revient pas toujours à la normale. Le paludisme affaiblit souvent les gens pendant des semaines, voire un mois, et les décès dus à la maladie ne sont pas rares.
L’année dernière, une femme de la congrégation du pasteur Kagan est décédée du paludisme; les résultats positifs du test sont arrivés quelques jours après son décès. Elle a laissé derrière elle son mari et ses quatre filles.
Un problème mondial
Le village de Kagan n’est pas le seul à souffrir du paludisme. Selon le Rapport sur la santé dans le monde en 2021 de l’Organisation mondiale de la santé, près de la moitié de la population mondiale vit dans des zones à risque de paludisme, et on constate une augmentation des cas. En 2019, on a recensé 227 millions de cas, mais en 2020, ce nombre est passé à 241 millions1
L’augmentation actuelle des cas est en partie due à la perturbation des services causée par la pandémie de coronavirus, les années précédentes avaient vu une diminution constante des cas et des décès.2 Ces diminutions sont principalement attribuées aux développements de la médecine et aux progrès dans l’accès aux soins médicaux, mais un facteur de prévention de la maladie est resté constant : les moustiquaires.
En 2019, on a recensé 227 millions de cas, mais en 2020, ce nombre est passé à 241 millions.
« Nous pouvons nous protéger lorsque nous mettons les moustiquaires en place », déclare le pasteur Kagan.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, la distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide dans les pays où le paludisme est endémique est la principale cause de la diminution du nombre de cas de paludisme.3 Un autre avantage des moustiquaires est la protection contre les nombreux autres insectes, et même les serpents, qui pénètrent dans les maisons, en particulier pendant la saison des pluies. Les moustiquaires aident également les gens à bien se reposer, car les piqûres d’insectes peuvent continuellement perturber leur sommeil, obligeant les victimes à vivre et à travailler avec une fatigue constante. La fourniture de moustiquaires est facile et peu coûteuse, en particulier pour les communautés qui ont un accès limité aux soins médicaux, comme celle du pasteur Kagan.
Une solution simple et abordable
Depuis un certain temps, le pasteur Kagan et l’un de ses responsables, le pasteur Rodan, priaient pour pouvoir distribuer des moustiquaires. Puis, ils ont reçu la bonne nouvelle : les fonds dont ils avaient besoin étaient disponibles. Les pasteurs se sont immédiatement mis au travail.
Le pasteur Kagan, qui connaissait bien sa propre communauté, a travaillé avec les membres de son église pour recueillir les noms de ceux qui avaient le plus besoin de moustiquaires. Après avoir dressé une liste, ils ont acheté les moustiquaires et le pasteur Rodan les a distribuées à une centaine de familles, dont celle du pasteur Kagan. L’un des bénéficiaires, Hywel, était récemment guéri du paludisme au moment de la distribution.
« Non seulement moi, mais aussi mes deux filles avons eu le paludisme il y a quelques mois », raconte Hywel, père de deux enfants. « Tout ce que nous pouvions faire, c’était d’aller au centre médical de soins primaires et de demander [des] médicaments gratuits. Quels que soient les médicaments qu’ils donnent, nous les prenons, et c’est ainsi que nous combattons le paludisme, ou toute autre maladie causée par les moustiques. »
Hywel n’aurait pas pu se payer la moustiquaire par ses propres moyens; il aurait dû économiser son salaire pendant 3 à 4 mois pour s’offrir une seule moustiquaire. Mais grâce aux pasteurs de GFA, Hywel se réjouit de la protection que lui apporteront les moustiquaires.
« Si je suis protégé des piqûres de moustiques, nous n’attraperons certainement pas le paludisme ou la dengue », dit-il. « Si nous ne sommes pas malades, nous pourrons travailler. Chaque jour, je pourrai travailler, pour ma famille, pour l’éducation de mes enfants, et toutes les maladies causées par les moustiques ne me gêneront plus maintenant. C’est ce que j’attends avec impatience. »
Un besoin constant
Des millions de familles en Afrique et en Asie sont toujours menacées par les maladies transmises par les moustiques, mais vous pouvez contribuer à changer cela. En fournissant des moustiquaires, vous pouvez contribuer à protéger les familles du paludisme et d’autres maladies dévastatrices.
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