Le pasteur Matai de GFA a descendu avec précaution de son vélo et étiré ses muscles fatigués alors que le soleil descendait à l’horizon. Il avait parcouru de nombreux kilomètres depuis son lever — sans aucune nourriture. Son estomac a peut-être grogné lorsqu’il a senti l’odeur du dîner s’échapper de sa maison. Il a peut-être expiré et repoussé un nuage de découragement en trouvant enfin un répit pour la nuit.
C’était une journée typique pour le pasteur Matai, qui parcourait près de 20 km à vélo ou à pied pour se rendre dans des villages isolés. Tout comme les zones rurales où vivent de nombreuses personnes pauvres dans le monde, les communautés desservies par le pasteur Matai sont isolées par la distance et le terrain.1 N’ayant aucun autre moyen de transport, le pasteur Matai ne pouvait compter que sur la force de ses jambes et les deux roues de son vélo pour traverser le terrain rugueux.
C’était épuisant, mais le pasteur Matai devait rester vigilant afin de pouvoir surveiller les serpents venimeux et les animaux sauvages le long de son trajet. Il n’avait pas la possibilité de passer la nuit dans un endroit; il devait continuer à pousser pour retourner à la maison avant la tombée de la nuit.
Pourtant, jour après jour, le pasteur Matai faisait le voyage, déterminé à partager l’amour de Christ.
Cela en valait-il vraiment la peine? Fait-il vraiment une différence? Ou son travail est-il en vain?
Pourtant, jour après jour, le pasteur Matai faisait le voyage, déterminé à partager l’amour de Christ. Percevant le besoin désespéré des hommes, des femmes et des enfants qu’il rencontrait chaque jour, la compassion du pasteur Matai surmontait sa fatigue.
Un village éloigné dans le besoin
Un village en particulier pesait sur le cœur du pasteur Matai. Cette région isolée était peu peuplée et ses habitants étaient peu instruits et pauvres. Comme beaucoup de pauvres vivant dans les zones rurales, leurs possibilités d’emploi étaient limitées.2 La plupart cherchaient à gagner leur vie en cultivant du riz, du blé et du maïs.
Le pasteur Matai, comme le pasteur sur la photo, parcourt des kilomètres sur un terrain difficile pour atteindre des villages éloignés.
Malgré l’isolement, le pasteur Matai enfourche constamment son vélo pour aller les visiter. Et lorsque les collines étaient trop abruptes pour le vélo, il faisait de la randonnée. Il a vu au-delà de l’extérieur de ces personnes, les pierres précieuses qu’elles renfermaient. Il a vu des individus créés à l’image de Dieu qui avaient besoin de connaître l’amour de leur créateur.
Un mois après avoir commencé à visiter ce village, le pasteur Matai a rencontré Leoni, qui souffrait de la tuberculose. Après avoir demandé à Dieu de guérir Leoni, il a continué à lui rendre visite tous les jours pour prier pour lui. Bientôt, les médecins ont confirmé que la santé de Leoni s’était améliorée. Témoins de la puissance de Dieu, les membres de la famille de Leoni ont placé leur confiance dans le Dieu qui guérit et ont offert leur maison au pasteur Matai pour qu’il y loge et y organise des cultes d’adoration.
La nouvelle de la guérison de Leoni se répandit, mais tous les villageois n’étaient pas enchantés. Certains fauteurs de troubles ont approché le pasteur Matai et le mari de Leoni en les avertissant de ne pas annoncer la bonne nouvelle dans leur village.
Daniel des temps modernes
La réprimande a mis le pasteur Matai sur ses genoux, où il a passé de nombreuses heures en prière, suppliant Dieu d’ouvrir des portes et de changer les cœurs. Le temps passé dans la présence de Dieu a enhardi le pasteur Matai; la détermination a grandi dans son cœur. Il partagerait l’amour de Dieu et influencerait des vies pour l’éternité, quelles que soient les difficultés qu’il pourrait rencontrer.
Le pasteur Matai est retourné au village, où il a découvert que Dieu avait fermé la bouche de ses adversaires, un peu comme les lions que Daniel avait affrontés. Les gens regardaient, voire grognaient, mais n’osaient pas dire un mot au pasteur Matai.
Sa confiance raffermie, l’enthousiasme du pasteur Matai grandit. Dieu avait certainement quelque chose de spécial en réserve pour les habitants de ce village. Avec une nouvelle détermination, le pasteur Matai enfourche son vélo.
Les témoignages se multiplient
Des signes et des miracles ont commencé à suivre la trace des deux roues du pasteur Matai. Après la projection d’un film sur Jésus dans la maison de Leoni, le pasteur Matai a proposé de prier pour les malades. Une femme nommée Seema s’est présentée avec des problèmes d’estomac, et le Seigneur l’a guérie instantanément!
Dieu a utilisé la nouvelle de la guérison de Seema pour toucher le cœur de nombreuses autres personnes. Une famille a invité le pasteur Matai à prier pour une femme nommée Kalei, qui avait perdu connaissance après avoir été témoin d’un accident traumatique; elle était paralysée du corps et de la voix. Après avoir prié pour Kalei, le pasteur Matai a ordonné : « Au nom de Jésus, parle », et elle s’est mise à parler!
Mahina est également venue voir le pasteur Matai; elle était faible et malade après un mois d’hémorragie. Le pasteur Matai a prié pour Mahina, et Dieu l’a guérie. Le nez d’un homme suintait constamment du sang, mais Dieu l’a guéri aussi. Une autre femme souffrait de l’appendicite. Une fois de plus, le Seigneur l’a guérie miraculeusement.
Au fur et à mesure que les témoignages miraculeux s’accumulaient dans le village, l’émerveillement grandissait, et Dieu touchait les cœurs. Les petits rassemblements hebdomadaires chez Leoni se sont lentement multipliés, jusqu’à devenir trop grands pour l’espace disponible et ils ont dû déménager dans leur propre lieu de culte. Dieu a également ouvert des portes au pasteur Matai pour qu’il établisse de petites communautés chrétiennes dans six villages voisins.
Comme ce pasteur, le pasteur Matai (pas sur la photo) partage l’amour de Christ avec les habitants de villages éloignés, dont certains ne sont accessibles qu’à vélo.
Surmonter les obstacles
Mais certains cherchaient à faire échouer les croyants. Un jour, un cadavre est apparu sur le seuil de leur lieu de culte, accompagné d’accusations selon lesquelles le pasteur Matai avait assassiné l’homme. Une enquête a été menée et, heureusement, la police a prouvé l’innocence du pasteur Matai et a capturé le véritable criminel. Une autre fois, des agitateurs ont essayé de frapper le pasteur Matai et sa femme avec un véhicule, mais le couple n’a pas été blessé. Il y a également eu de l’animosité et des menaces lorsque le pasteur Matai a cherché un terrain sur lequel construire un lieu de culte permanent, mais Dieu a fourni un moyen d’obtenir un terrain.
Malgré tous ces défis, le Seigneur a continué à ajouter des croyants à leur nombre. Le pasteur Matai a également lancé diverses initiatives de développement communautaire, notamment le programme de parrainage d’enfants de GFA et des distributions de cadeaux, aidant ainsi les personnes de la communauté à surmonter la pauvreté et offrant un avenir meilleur à leurs enfants.
Surmontant tous les obstacles, le pasteur Matai a contribué à transformer cette communauté isolée avec l’amour de Christ. Bien que difficiles, les nombreux kilomètres parcourus par le pasteur Matai en valent la peine, car Dieu a travaillé par l’intermédiaire de son serviteur dévoué. Le fruit du travail du pasteur Matai le suit, mais ce triomphe aurait été impossible sans son vélo.
Vous pouvez augmenter leur impact
Les ouvriers nationaux de GFA World parcourent de nombreux kilomètres vers les villages environnants, parfois éloignés, pour partager l’amour de Christ. Animés par la compassion et la détermination, ces ouvriers dévoués parcourent souvent ces kilomètres à pied, leur seul moyen de transport. Leur impact est limité par la distance qu’ils peuvent parcourir à pied.
Un simple vélo peut multiplier l’impact de ces ouvriers. Le vélo est cinq fois plus efficace que la marche, ce qui permet aux ouvriers de couvrir beaucoup plus de terrain en moins de temps.3 S’ils étaient capables de marcher jusqu’à un village en cinq heures, un vélo leur permettrait probablement d’atteindre ce même village en une heure seulement, ce qui leur laisserait plus de temps pour exercer leur ministère et leur permettrait de se rendre dans des villages encore plus éloignés.
L’un des principaux obstacles à l’exercice du ministère dans les régions éloignées est l’absence de moyens de transport adéquats. De nombreux ouvriers de GFA, comme cet homme, parcourent de nombreux kilomètres à pied pour exercer leur ministère auprès des autres.
Il suffit de penser aux nombreux villages éloignés, comme ceux que dessert le pasteur Matai, qui n’ont pas encore fait l’expérience de l’amour de Christ. Pensez à tous les villages qui se trouvent justes au-delà de la distance de marche d’un ouvrier national et à l’espoir de transformation de la vie qu’ils portent. Pensez aux prières que les ouvriers nationaux font peut-être en ce moment même pour obtenir un vélo qui leur permettrait de se rendre dans une communauté présentement hors de leur portée. Pensez aux personnes qui souffrent et qui ont besoin de leur attention et de leur message d’espoir.
Vous pouvez être la réponse à leurs prières.
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