La sérénité pittoresque de la campagne environnante contrastait avec les pensées turbulentes qui agitaient l’esprit de Neale. Ce matin-là, l’enfant de 8 ans avait manqué l’autobus pour l’école, n’ayant pas les moyens de payer le billet. Bien que cela puisse sembler anodin, cet autobus était le seul moyen pour Neale d’arriver à l’école à temps, et il ne voulait rien de plus que d’aller à l’école; en fait, il avait besoin d’aller à l’école.
Regarder son avenir s’envoler
Neale vivait avec ses parents, Paton et Kadena, dans un village rural niché au milieu d’une chaîne de montagnes. Le paysage idyllique et tempéré était parfait pour la culture du thé. Comme une grande partie de la population locale, Kadena et Paton travaillaient dans les champs de thé. Grâce aux autorités du domaine, leur foyer était fourni. Puisque les deux parents travaillent, on pourrait s’attendre à ce que leurs revenus permettent au moins de subvenir aux besoins essentiels de la famille, mais ce n’était pas le cas.
À de nombreuses reprises, Neale a vu son père rentrer chez lui en titubant, l’haleine chargée d’alcool. Presque tous les jours, après le travail, Paton gaspillait son petit salaire quotidien en boisson, laissant Kadena se débrouiller dans les champs.
Les deux parents de Neale travaillent dans des champs de thé, comme celui de la photo, pour gagner leur vie.
Mais, seule, Kadena ne pouvait pas tout couvrir. La faim menaçait fréquemment la famille, car les revenus de Kadena ne permettaient pas toujours de mettre de la nourriture sur la table. Il lui arrivait de ne pas préparer un repas ou d’oublier une course ou une corvée dans leur maison, des erreurs que Paton lui faisait remarquer avec colère.
Neale souhaitait pouvoir aider sa mère d’une manière ou d’une autre. En voyant les actions de son père, le jeune garçon était rempli de motivation : il allait finir l’école, et une fois l’école terminée, il allait trouver un bon travail et subvenir aux besoins de sa mère. Obtenir une éducation était essentiel pour l’avenir de Neale et son rêve de prendre soin de sa mère. La Banque mondiale estime que pour une seule année supplémentaire de scolarité, le salaire horaire augmente de 9 %.1
Et chaque fois que Neale ne pouvait pas payer le billet d’autobus, la possibilité d’un avenir meilleur diminuait de plus en plus, plongeant le jeune garçon dans le désespoir. Même lorsqu’il se rendait à l’école, Neale devait rattraper son retard. Le temps filait.
Une mince chance
Kadena s’inquiétait pour Neale; elle savait qu’il rêvait de trouver un jour un bon emploi pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, mais tout dépendait de la capacité de Neale, âgé de 8 ans, à terminer ses études. Malgré son taux d’assiduité sporadique, Neale pourrait rejoindre les 53 % d’enfants vivant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire qui sont classés dans la catégorie des « non-apprenants », c’est-à-dire des enfants qui sont scolarisés, mais qui ne retiennent pas ce qu’ils ont appris.2
La Banque mondiale a constaté que les enfants de ce groupe ne sont pas en mesure de lire ou de comprendre une courte histoire adaptée à leur âge lorsqu’ils terminent l’école primaire. Dans les pays les plus pauvres, ce chiffre peut atteindre 80 %.3
Neale suivait le même chemin que des millions d’autres enfants. Si son éducation continue de souffrir, il n’y aura pas d’emploi bien rémunéré dans son avenir. Pour conserver ses chances d’un avenir meilleur, Neale devait rester à l’école.
Il y a environ 160 millions d’enfants travailleurs dans le monde.
Kadena craignait que son fils ne perde le peu de chance qu’il avait d’avoir une vie meilleure. Si Neale ne terminait pas l’école, que se passerait-il alors? Il pourrait rejoindre les 160 millions d’enfants qui travaillent dans le monde.4 Il ne connaîtrait alors qu’une vie de pauvreté et de difficultés, une vie que Kadena ne souhaitait pas pour son fils. Et qu’en est-il de ses enfants plus jeunes? Suivraient-ils, eux aussi, les traces de leur frère aîné?
Un jour, Kadena a reçu une visite, celle d’un des professeurs de Neale. Elle avait remarqué la chute des notes de Neale et avait une solution. L’enseignante a expliqué à Kadena qu’il existait un programme spécialement conçu pour aider les enfants comme Neale. Neale pouvait bénéficier du soutien scolaire dont il avait besoin pour réussir ses cours et poser les fondements d’un avenir meilleur.
Ce que chaque enfant mérite
Neale (sur la photo) n’a plus à s’inquiéter de son avenir; grâce au programme de parrainage d’enfants de GFA World, il peut travailler pour terminer ses études, ce qui l’aidera un jour à obtenir un emploi bien rémunéré.
Kadena a rapidement inscrit son fils aîné dans le programme de parrainage d’enfants de GFA World, où il recevrait tout ce dont il a besoin pour s’épanouir. C’était exactement l’opportunité dont Neale avait besoin.
La semaine suivante, Neale s’est assis avec des dizaines d’enfants comme lui, attentifs à leur tuteur. Voici, enfin, l’orientation dont Neale avait besoin. Chaque jour, Neale était envoyé de l’école dans les bras accueillants du personnel de parrainage d’enfants. Le jeune garçon suivait avec enthousiasme les leçons qu’ils lui enseignaient, profitant de toute l’aide qu’ils lui apportaient pour faire ses devoirs.
Neale recevait également un repas nutritif, des conseils d’hygiène et des fournitures scolaires, ce qui évitait à sa mère des dépenses supplémentaires. Le personnel a veillé à ses moindres besoins, désireux d’aider Neale à réaliser son rêve. Ils lui ont offert toutes sortes de conseils, lui inculquant la discipline dont il avait besoin pour progresser dans ses études et s’épanouir en tant qu’individu.
Peu à peu, les notes de Neale ont augmenté, tout comme son espoir. Le bon emploi qu’il voulait ne semblait plus si lointain; aider sa mère ne semblait plus si impossible. Et tout cela grâce aux encouragements et aux conseils affectueux que Neale a reçus du personnel de parrainage d’enfants de GFA.
Un avenir assuré
Ce qui se serait passé si Neale n’avait pas été inscrit au programme de parrainage d’enfants de GFA World est incertain. Aurait-il rejoint les millions d’autres enfants qui travaillent dans des conditions difficiles pour quelques cents par jour? Ou aurait-il suivi les traces de ses parents, travaillant dans les champs de thé pour le reste de sa vie? Heureusement, nous n’avons pas à nous poser cette question, car maintenant Neale est fermement engagé sur la meilleure voie pour réaliser ses rêves.
Comme ces enfants, Neale (pas sur la photo) s’est assis avec ses pairs, recevant des conseils et des encouragements du personnel de parrainage d’enfants de GFA.
Comme Neale, des millions d’enfants sont confrontés à des circonstances similaires de pauvreté menaçant d’engloutir leur avenir, ne laissant que le désespoir et la détresse. Mais, grâce au programme de parrainage d’enfants de GFA World, les chaînes de la pauvreté sont brisées. Neale fait partie des 70 000 enfants qui reçoivent les soins et les outils dont ils ont besoin pour se libérer de la pauvreté — mais il y en a encore beaucoup d’autres dans le besoin. Donnez aujourd’hui, et vous pouvez aider à mettre un enfant sur la voie d’un avenir meilleur, tout comme Neale »
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