Anxiété dans la salle d’accouchement

Sanjita regardait son mari, Chatur. Il était assis seul et silencieux sur un banc, la tête entre les mains. L’anxiété envahit l’esprit de Sanjita et de Chatur. Pourquoi les médecins avaient-ils fait sortir leur bébé de la salle d’accouchement? Sanjita s’inquiétait et se demandait quelle sorte d’enfant elle avait donné à son mari. Bientôt, les médecins sont revenus avec de mauvaises nouvelles au sujet de leur premier né.

« La taille de sa tête est anormalement grande », leur a dit le médecin. « La raison pourrait être une malnutrition pendant la grossesse de la mère. Nous pouvons la ramener à une taille normale à l’aide d’une chirurgie. Mais nous devons attendre qu’il grandisse ». Il a fait une pause, puis sa voix s’est transformée en une voix pleine de gravité : « La chirurgie coûte très cher! »

Le manque d’argent déclenche le déménagement

Peu avant que leur fils ne vienne au monde, Chatur a décidé que sa femme enceinte et lui allaient s’installer en ville pour trouver de meilleurs emplois. Mais comme des centaines d’autres personnes, ils n’ont pas pu trouver de bons emplois. Chatur et Sanjita ont fini par faire du travail manuel sur des chantiers de construction routière. Ce travail mal payé ne répondait pas aux besoins de leur famille et n’était pas la meilleure situation pour une femme enceinte.

La naissance d’Abhaya a fait surgir des émotions contradictoires. Si le fait d’avoir un fils apportait honneur et joie dans leur culture, la condition de leur fils n’a fait qu’exaspérer leur vie déjà très pauvre.

Le couple envoie leur fils mendier

Chaque fois qu’ils amenaient le petit Abhaya à l’hôpital, ils entendaient les mêmes paroles du médecin : « La chirurgie coûte très cher! » Une fois qu’Abhaya fut assez âgé, Chatur et Sanjita l’envoyèrent mendier dans les rues, espérant qu’ils finiraient par recevoir assez d’argent pour la chirurgie. Mais après un mois de mendicité, ils ont dû utiliser l’argent qu’Abhaya avait récolté pour faire face à d’autres dépenses.

Chaque fois qu’ils amenaient le petit Abhaya à l’hôpital, ils entendaient les mêmes paroles du médecin : « La chirurgie coûte très cher! »

Un jour, alors qu’Abhaya mendiait dans la rue, un enseignant local nommé Rajat a approché ses parents et leur a demandé de ne pas utiliser leur fils comme mendiant, mais de l’envoyer plutôt à l’école. Il leur a expliqué l’importance de l’éducation et comment elle pouvait être un outil merveilleux dans la vie d’Abhaya. Il a également assuré Chatur et Sanjita qu’il aiderait leur fils.

Anxiété dans la salle d’accouchement

Abhaya (sur la photo) a des problèmes de développement depuis sa naissance. Les parents d’Abhaya ne pouvaient pas se permettre son opération coûteuse. Ils ont essayé de gagner de l’argent en envoyant Abhaya mendier. C’est alors qu’un enseignant local, Rajat, a vu Abhaya et grâce à ses encouragements, Abhaya a pu aller à l’école.

À partir de ce moment, Rajat est venu chaque matin pour voir si Abhaya pouvait aller à l’école avec lui. Devant sa détermination et sa préoccupation, les parents d’Abhaya ont finalement accepté de donner une éducation à leur fils.

Le jeune garçon est ridiculisé

Abhaya avait 8 ans la toute première fois qu’il a mis les pieds dans une école. Sa condition physique l’empêchait de s’adapter rapidement, ce qui lui a valu toutes sortes de moqueries de la part des autres. Un jour, Abhaya est rentré à la maison et a dit à ses parents qu’un de ses professeurs l’appelait « grosse tête ». Immédiatement, Chatur s’est rendu à l’école et a parlé avec le directeur. Il ne permettrait pas à un professeur de se moquer de son fils. Le directeur a assuré à Chatur que ce serait la dernière fois qu’Abhaya serait la cible du mépris d’un enseignant. Mais cela n’a pas arrêté les élèves.

Jour après jour, Abhaya a enduré les injures et les taquineries de ses pairs. Il n’avait pas d’amis, et les circonstances n’ont fait que rendre plus difficile pour lui de faire ses devoirs à temps.

Un gentil professeur aide un garçon en difficulté

Rajat a remarqué les difficultés d’Abhaya et a partagé sa situation avec un de ses amis dans un centre Bridge of Hope soutenu par GFA, espérant qu’ils pourraient l’aider. L’équipe de Bridge of Hope a parlé aux parents d’Abhaya, et ils l’ont rapidement inscrit au centre.

Anxiété dans la salle d’accouchement

Lorsque Abhaya (troisième à partir de la droite) a commencé à fréquenter le centre Bridge of Hope soutenu par GFA (personnel sur la photo), il a lentement commencé à s’améliorer dans ses études. Grâce à Bridge of Hope, le Seigneur lui a également fourni des amis et une atmosphère d’amour où Abhaya a pu grandir.

Abhaya a reçu beaucoup d’amour et d’attention au centre, ce qu’il n’avait jamais connu à l’école. Il a appris à lire et à écrire avec des rimes et des jeux utiles qui étaient adaptés à ses besoins, et il a grandi sous la gentille tutelle du personnel de Bridge of Hope. À son école, ses professeurs ont remarqué son amélioration et sa constance dans la remise de tous ses devoirs.

Non seulement le personnel de Bridge of Hope a offert de l’amour et des soins à Abhaya, mais ils ont également cherché à l’aider à obtenir les soins médicaux dont il avait besoin. Lorsqu’ils ont remarqué que le jeune garçon souffrait d’une maladie des yeux, ils ont aidé à fournir les fonds nécessaires pour une chirurgie oculaire. Ils s’assurent également qu’Abhaya et les autres élèves de Bridge of Hope reçoivent un repas nutritif au centre, ce qui les aide à devenir forts et en bonne santé.

En voyant cette démonstration de compassion à travers Bridge of Hope, les parents d’Abhaya ont été grandement bénis et encouragés. Ils ont maintenant de l’espoir pour l’avenir d’Abhaya.

Influencez une vie

De nombreuses familles pauvres en Asie aspirent à ce que leurs enfants grandissent et aient un avenir plein d’espoir. Mais elles ne voient souvent aucun moyen d’assurer l’éducation de leurs fils et de leurs filles. En parrainant un enfant de Bridge of Hope, vous pouvez avoir un impact sur une vie précieuse, comme celle d’Abhaya, à travers le monde!

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